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1.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 82(Suppl 1):1903-1904, 2023.
Article in English | ProQuest Central | ID: covidwho-20235961

ABSTRACT

BackgroundThe COVID-19 outbreak is known to increase the fear level of most patients with chronic diseases. Patients with rheumatoid arthritis (RA) are very vulnerable to environmental stress. During this pandemic, the psychological pressure may be further increased due to the perplexing nature of information about the risk of infection in RA patients.ObjectivesThe objective of this study was to determine the impact of the COVID-19 pandemic on the mental health of RA patients and to investigate associated factors.MethodsThis is a cross-sectional study of 190 patients with RA who met the ACR/EULAR 2010 criteria. For each patient, we collected sociodemographic, clinical, and biological data. Depression and anxiety were assessed by the Hospital Anxiety and Depression scale (HADs) and disease activity by the DAS-28 score.ResultsThe average age of our patients was 55 years with a female predominance (86.3%). The average duration of the disease was 8 years. The mean DAS 28 score was 4.1 ±1.03. The disease was deforming in 52.9% of cases. All of us patients were on disease-modifying therapy, 87.1% were on methotrexate and 12.9% were on biotherapy. Sixty patients (31.57%) had contracted SARS-CoV-2.During the pandemic, depression was present in 38.4% of patients. It was mild in 33.1% of cases, moderate in 4.1%, and severe in 1.2% with a mean HADs depression score of 4.4 ± 3.1. This score was significantly higher in patients with a history of SARS-COV-2 infection in a family member (p=0,002), comorbidities (p<0.001), joint deformities (p=0.008), and high disease activity (p<0.001). Anxiety was present in 55.6% of patients. It was mild in 32.6% of cases, moderate in 20.6%, and severe in 2.4% of cases with a mean HADs anxiety of 6.4 ± 3.9. The presence of anxiety was correlated with fear of COVID-19, higher disease activity, the presence of comorbidities, and the presence of deformities (p<0.001 for all cases). This score was also significantly higher in the illiterate (p<0.001) and unemployed patients (p=0.001).ConclusionIn our study, depression and anxiety were frequent in RA patients during the COVID-19 pandemic. These psychological disorders were more common in patients with active and disabling RA associated with comorbidities. As the pandemic continues, more patients are susceptible to experience anxiety and depression. Therefore, rheumatologists must remain vigilant to these psychological alterations and provide the necessary support.REFERENCES:NIL.Acknowledgements:NIL.Disclosure of InterestsNone Declared.

2.
Rev Rhum Ed Fr ; 89:A259-60, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2182807

ABSTRACT

Introduction: Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) sont des sujets immunodéprimés et peuvent développer une infection sévère au SARS-COV2, et c'est pour cela que la vaccination est fortement recommandée. Des études précédentes ont montré une hésitation importante à recevoir le vaccin contre la COVID-19 chez les PR par crainte des effets secondaires. Patients et méthodes: Il s'agit d'une étude transversale incluant 120 patients atteints de PR suivis dans le service de rhumatologie, sur une période de 10 mois de mars à décembre 2021. Résultats: Parmi les 120 patients, 84,9 % étaient des femmes et 15,1 % des hommes. L'âge moyen était de 54 ± 13 ans. Soixante-quatre pour cent provenaient de zones urbaines. Trente-trois pour cent des patients étaient analphabètes. Tous nos patients étaient sous traitement de fond. Dix-sept pour cent des patients étaient sous biothérapie. Dix-sept pour cent des patients n'ont pas été encore vaccinés contre la COVID-19. Pour les patients vaccinés (83 %), les vaccins administrés étaient les suivants : 63,6 % Pfizer BioNTech, 6,8 % AstraZeneca, 5,7 % Moderna, 4,5 % Johnson & Johnson, 2,3 % Sinovac-CoronaVac et 17 % non précisés. La majorité des patients (72,7 %) ont reçu deux doses. Après la vaccination, 73,9 % des patients avaient signalé des effets indésirables minimes. La douleur au niveau du site de l'injection était l'effet indésirable le plus fréquent (85 %), suivie par l'asthénie (54,8 %), la fièvre (16,1 %), les céphalées (13,2 %) et les arthralgies (8,7 %). Une poussée de la PR après la vaccination était observée chez 2 patients mais rapidement jugulée après un ajustement thérapeutique en ambulatoire. Conclusion: Les effets indésirables de la vaccination contre la COVID-19 chez les patients atteints de PR sont similaires à ceux de la population normale. La tolérance des vaccins est assez prometteuse. Ces résultats devraient rassurer les rhumatologues et les patients. La promotion de la vaccination contre la COVID-19 doit être poursuivie chez ces patients.

3.
Rev Rhum Ed Fr ; 89:A257-8, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2182803

ABSTRACT

Introduction: L'émergence du nouveau virus SARS-CoV-2 a sollicité plusieurs interrogations autours des sujets atteints de rhumatisme inflammatoire chronique et en particulier de polyarthrite rhumatoïde (PR). Ces patients présentent-ils un risque accru d'infection au SARS-CoV-2 ? Les traitements immunosuppresseurs jouent-ils un rôle dans la maladie COVID-19 ? C'est dans ce sens que nous avons mené cette étude ayant pour but d'évaluer la fréquence de la COVID-19 chez les patients atteints de PR et d'identifier les facteurs associés. Patients et méthodes: Nous avons mené une étude transversale intéressant 170 patients suivis pour PR au service de rhumatologie Fattouma Bourguiba de Monastir sur une période de 1 an (1 mars 2021–1 mars 2022). En se basant sur la classification de l'OMS [1], 3 formes d'infection au SARS-CoV-2 ont été identifiées : forme mineure : ne nécessitant pas une hospitalisation ;forme modérée : nécessitant une hospitalisation en milieu médical ;et forme sévère : nécessitant une hospitalisation en milieu de réanimation. Résultats: Nous avons inclus 170 patients dont 145 étaient femmes et 25 étaient hommes. La moyenne d'âge était de 54,18 ± 13,16 ans. Soixante-dix-sept patients (45,3 %) avaient au moins une comorbidité. Tous nos patients étaient sous csDMARDs et seulement 12,9 % étaient sous biothérapie. Les AINS étaient prescrits chez 38,2 % des patients et les corticoïdes chez les 78,2 %. Au cours de la pandémie COVID-19, la majorité de nos patients adhéraient aux mesures préventives. Ils respectaient la distanciation sociale dans 51,8 % (n = 88) des cas, utilisaient le gel hydroalcoolique dans 34,1 % des cas (n = 58) et portaient les masques de type chirurgical dans 92,4 % des cas (n = 157). Cinquante patients, soit 29,4 %, avaient la COVID-19. La forme mineure était la plus fréquente (86 %), suivie par la forme modérée (10 %) et la forme sévère (4 %). L'asthénie était le symptôme le plus fréquent (92 %). L'infection au SARS-CoV-2 était significativement plus fréquente dans les cas du non-respect du confinement total avec un OR de 0,324 [IC à 95 % : 0,135–0,777] (p = 0,004) et dans les cas du non-respect de la distanciation sociale avec un OR de 0,661 [IC à 95 % : 0,449–0,972] (p = 0,02). Les autres variables cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques n'étaient pas associées à l'infection au SARS-COV-2. Conclusion: Notre étude confirme les résultats de plusieurs cohortes [2], [3], [4] : les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ne courent pas un risque plus élevé d'infection au SARS-CoV-2 par rapport à la population normale. Le non-respect des mesures préventives est un déterminant majeur dans la maladie COVID-19.

4.
Rev Rhum Ed Fr ; 89:A256, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2182802

ABSTRACT

Introduction: L'accès aux structures de soins et aux traitements a été lourdement affecté par la pandémie COVID-19. Les patients atteints d'ostéoporose (OP) sont des sujets âgés avec plusieurs comorbidités et qui courent un risque accru d'infection grave au SARS-CoV-2. Le but de notre étude est d'évaluer l'adhésion thérapeutique de ces patients au cours de la pandémie COVID-19 et identifier les facteurs associés. Patients et méthodes: Nous avons mené une étude transversale intéressant 41 patients suivis pour OP au service de rhumatologie Fattouma Bourguiba de Monastir sur une période de 6 mois (1 mars 2021–1 septembre 2022). Pour évaluer l'adhésion thérapeutique, nous avons utilisé 2 scores validés : le Compliance Questionnaire of Rheumatology-5 (CQR-5) [1] et le Morisky Medication Adherence Scale-4 (MMAS-4) [2]. Résultats: Nous avons inclus 41 patients avec un sexe ratio (H/F) égal à 0,07. La moyenne d'âge était de 63 ± 7,54 ans. Les patients qui avaient au moins une comorbidité représentaient 58,5 %. La durée médiane d'évolution de l'OP était égale à 5 ans [1,75–8 ans]. La totalité de nos patients étaient sous supplémentation vitaminocalcique journalière à la dose de 1000 mg de calcium et 1200 à 2000 UI de vitamine D. Les bisphosphonates étaient prescrites chez 78 % des patients. La voie orale était utilisée dans 93,7 % des cas et la voie intraveineuse était utilisée dans 6,3 % des cas. Au cours de la pandémie COVID-19, une mauvaise adhésion thérapeutique était observée dans 56,1 % des cas selon le MMAS-4 et dans 61 % des cas selon le CQR5. Les patients qui ont raté au moins un rendez-vous à la consultation représentaient 73,2 % des cas. La téléconsultation était utilisée dans 26,8 % des cas. Le non-renouvellement de l'ordonnance était la raison la plus fréquente de modification thérapeutique (56,2 %), suivie par la peur de l'infection (25 %) et l'infection au SARS-CoV-2 (18,8 %). Onze patients ont été infectés par la COVID-19 (26,8 %). La forme mineure était la plus fréquente (86 %). La mauvaise adhésion thérapeutique évaluée par le CQR-5 était significativement associée à : l'origine rurale (p = 0,003), les comorbidités (p < 0,001), les consultations ratées (p = 0,003) et la non-utilisation de la téléconsultation (p < 0,001). La mauvaise adhésion thérapeutique évaluée par le MMAS-4 était significativement associée à : l'origine rurale (p = 0,013), les comorbidités (p < 0,001), les consultations ratées (p = 0,004), la non utilisation de la téléconsultation (p < 0,001), et l'infection au SARS-CoV-2 (p = 0,03). Conclusion: Dans notre étude, l'adhésion thérapeutique des patients ayant une OP durant la pandémie COVID-19 n'était pas bonne. Les efforts d'éducation et de sensibilisation doivent être poursuivis, en particulier pour les patients analphabètes et ceux qui vivent dans les zones rurales.

5.
Rev Rhum Ed Fr ; 89:A135, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2182794

ABSTRACT

Introduction: Afin de bien contrôler la maladie, les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde (PR) nécessitent un suivi médical rapproché et une adhésion aux traitements de fond. La pandémie COVID-19 a limité l'accès aux soins chez ces patients et ceci a eu un impact sur l'activité de la maladie.L'objectif de notre étude est d'évaluer l'impact de la pandémie COVID-19 sur l'activité de la PR et identifier les facteurs associés. Patients et méthodes: Nous avons mené une étude transversale intéressant 170 patients suivis pour PR au service de rhumatologie Fattouma Bourguiba de Monastir sur une période de 1 an (1 mars 2021–1 mars 2022). Pour chaque patient nous avons comparé le score DAS28, l'échelle visuelle analogique de la douleur (EVA), la vitesse de sédimentation (VS) et la protéine C réactive (CRP) avant et pendant la pandémie. Résultats: Nous avons inclus 170 patients dont 145 étaient femmes et 25 étaient hommes. La moyenne d'âge était de 54,18 ± 13,16 ans. Tous nos patients étaient sous csDMARDs et seulement 12,9 % étaient sous biothérapie. Les AINS étaient prescrits chez 38,2 % des patients et les corticoïdes chez les 78,2 %. Avant la pandémie COVID-19 le niveau de douleur moyen mesuré par l'EVA était égal 4,2 ± 1,7. La moyenne du score DAS28-VS était égale à 3,86 ± 1,23. La VS médiane était égale à 15 [15,5–45] et la CRP médiane était égale à 5 [5–18,25]. Au cours de la pandémie COVID-19 le niveau de douleur moyen mesuré par l'EVA pendant la pandémie était égal 4,6 ± 1,3. La VS médiane était égale à 33 [24,5–52,75] et la CRP médiane était égale à 10 [5,85–20]. La moyenne du score DAS28-VS était égale à 4,17 ± 1,03. Cinquante patients soit 29,4 % des cas avaient la COVID-19. La forme mineure était la plus fréquente (86 % des cas), et les poussées de la PR au cours de l'infection au SARS-CoV-2 étaient observées dans 28 % des cas. L'étude corrélationnelle montrait que : la douleur (p = 0,001), la VS (p = 0,008), la CRP (p = 0,04) et le DAS-28 VS (p = 0,001) étaient significativement plus élevés pendant la pandémie. Les facteurs associés à une forte activité de la maladie étaient : l'origine rurale (p = 0,009), le niveau éducationnel bas (p = 0,003), la présence de comorbidités (p = 0,018), la mauvaise adhésion thérapeutique (p < 0,001), les consultations ratées (p = 0,014). Nous n'avons pas trouvé une association significative entre l'infection au SARS-CoV-2 et l'activité de la maladie. Conclusion: Les modifications thérapeutiques et les consultations ratées étaient à l'origine d'une augmentation de l'activité de la PR. D'où l'importance d'insister sur la bonne adhésion thérapeutique et le suivi médical rapproché au cours de cette pandémie.

6.
Rev Rhum Ed Fr ; 89:A134-5, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2182793

ABSTRACT

Introduction: Au cours de la pandémie COVID-19, les confinements répétitifs et la peur de l'infection au SARS-CoV-2 ont compromis l'adhésion thérapeutique des patients immunodéprimés en particulier ceux atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR).L'objectif de notre étude était d'évaluer l'adhésion thérapeutique des patients atteints de PR au cours de la pandémie COVID-19 et d'identifier les facteurs associés. Patients et méthodes: Nous avons mené une étude transversale intéressant 170 patients suivis pour PR au service de rhumatologie Fattouma Bourguiba de Monastir sur une période de 1 an (1 mars 2021–1 mars 2022). Pour évaluer l'adhésion thérapeutique nous avons utilisé 2 scores validés : le Compliance Questionnaire of Rheumatology-5 (CQR-5) [1] et le Morisky Medication Adherence Scale-4 (MMAS-4) [2]. Résultats: Nous avons inclus 170 patients dont 145 étaient femmes et 25 étaient hommes. La moyenne d'âge était de 54,18 ± 13,16 ans. Tous nos patients étaient sous csDMARDs et seulement 12,9 % étaient sous biothérapie. Les AINS étaient prescrits chez 38,2 % des patients et les corticoïdes chez les 78,2 %. Au cours de la pandémie COVID-19, la majorité de nos patients adhéraient aux mesures préventives. Une mauvaise adhésion thérapeutique était observée dans 31,2 % des cas selon le MMAS-4 et dans 33,5 % des cas selon le CQR5. Les patients qui ont raté au moins un rendez-vous à la consultation représentaient 63 % des cas. La téléconsultation par les appels téléphoniques était utilisée dans 15,29 % des cas. Le non renouvellement de l'ordonnance était la raison la plus fréquente de modification thérapeutique (46,2 %), suivie par l'infection au SARS-CoV-2 (26,2 %), la peur de l'infection (24,6 %) et l'intolérance au traitement (3 %). Cinquante patients soit 29,4 % avaient la COVID-19 et la forme mineure était la plus fréquente (86 % des cas). La mauvaise adhésion thérapeutique évaluée par le CQR-5 était significativement associée à : l'origine rurale (p < 0,001), le niveau intellectuel bas (p = 0,006), les consultations ratées (p < 0,001), la non utilisation de la téléconsultation (p < 0,001) et l'activité forte de la maladie (p < 0,001). Les facteurs associés à la mauvaise adhésion thérapeutique selon le MMAS-4 étaient : l'âge avancé (p = 0,01), l'origine rurale (p = 0,007), le niveau intellectuel bas (p = 0,004), les comorbidités (p = 0,003), les consultations ratées (p = 0,001), la non utilisation de la téléconsultation (p < 0,001) et l'infection au SARS-CoV-2 (p = 0,043). Conclusion: L'adhésion thérapeutique chez les patients atteints de PR à l'ère de la COVID-19 était mise à l'épreuve. Les patients âgés, analphabètes et d'origine rurale étaient les plus susceptibles à rater leurs rendez-vous et à arrêter leurs traitements. D'où la nécessité d'une bonne éducation thérapeutique, et d'un renforcement des outils de la téléconsultation.

7.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A214-A215, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2167588

ABSTRACT

Introduction La pandémie COVID-19 et le confinement prolongé ont été associés à de nombreux changements de comportements et de modes de vie, notamment chez les patients suivis pour lombalgie chronique (LC). L'objectif de notre étude était d'évaluer l'impact de la pandémie COVID-19 sur l'évolution de la LC. Patients et méthodes Étude transversale incluant des patients suivis pour LC commune durant une période de deux mois de novembre et de décembre 2021. Les données recueillies concernaient l'évolution de l'intensité de la LC après la pandémie COVID-19 avec l'EVA douleur pré- et post-COVID, l'activité professionnelle et ses conditions, le respect du confinement, l'antécédent d'infection par les SARS-CoV-2 et les changements thérapeutiques de la LC. Résultats Nous avons colligé 60 patients, dont 75 % des femmes. Leur âge moyen était de 49,23 ± 14,82 ans. La médiane de la durée d'évolution de la LC était de 5 ans avec un IIQ [3–10]. Vingt-trois patients (38,3 %) consultaient pour une LC isolée et 37 patients (61,7 %) avaient une sciatique associée. L'indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 27,17 ± 5,47 kg/m2. Parmi les patients, 68,3 % étaient actifs et ont continué à travailler pendant la pandémie COVID. Seulement 5 % des patients étaient en télétravail. Parmi les patients, 71,7 % ont respecté le confinement. Vingt-trois patients (38,3 %) étaient infectés par le SARS-CoV-2. Le degré de gravité de l'infection était réparti comme suit : forme légère (39,1 %), modérée (56,5 %) et grave (4,3 %). Douze patients ont gardé des séquelles post-COVID. Concernant l'évolution de la lombalgie, elle s'est aggravée avec nécessité d'augmentation des traitements antalgiques chez 40 % des patients. Soixante pour cent des patients ont déclaré que leurs lombalgies étaient stationnaires. Aucun patient n'a décrit une amélioration de ses douleurs en post-COVID-19. L'EVA douleur moyenne est passée de 5,35 ± 2,01 en pré-COVID à 6,78 ± 1,68 en post-COVID. Quinze pour cent des patients ont diminué la consommation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Quinze patients, soit 25 %, poursuivaient la rééducation fonctionnelle (RF), dont seulement 5 % continuaient l'auto-rééducation de leurs lombalgies. L'analyse statistique a montré que l'aggravation de la lombalgie était significativement associée avec l'infection par le SARS-CoV-2 (p = 0,002), l'EVA douleur pré-COVID plus élevée (p < 0,001) et à l'IMC plus élevé (p = 0,001). Le respect du confinement était associée à un état stationnaire de la lombalgie (p = 0,05). Cependant, l'âge, le genre, l'ancienneté de la LC, la poursuite de l'activité professionnelle ou de la RF ainsi que l'existence de séquelles post-COVID n'ont pas influencé l'évolution de la lombalgie. Conclusion Nos résultats indiquent que les personnes souffrant de LC ont souffert d'une augmentation de la perception de leur lombalgie pendant la pandémie COVID-19 dans 40 % des cas et aident à mieux comprendre les facteurs associés à leur état.

8.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:1706, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2009178

ABSTRACT

Background: Patients with rheumatoid arthritis (RA) are considered a high-risk population to develop severe COVID-19 [1] and therefore vaccination is strongly recommended. Previous reports have shown a high hesitancy rate to receive a COVID-19 vaccine among RA. Objectives: This study aimed to evaluate the attitude of patients with RA to vaccination against SARS-CoV-2, explore the factors which may influence it, and assess adverse events of SARS-CoV-2 vaccines. Methods: This is a cross-sectional study including 106 patients with RA diagnosed according to the ACR/EULAR 2010 classification criteria and followed in the Rheumatology Department, over a period of 10 months from March to December 2021.Demographic and disease parameters were collected: age, gender, educational status, disease duration, erythrocyte sedimentation rate (ESR), disease activity score (DAS28), and treatments being used. All patients responded to a questionnaire on their perceptions and concerns about the covid-19 vaccine, and the adverse effects for those who got vaccinated. Results: Among the 106 patients, 90 (84,9%) were females and 16 (15,1%) were males. The mean age was 54 ±13 years old [23-77]. Sixty-four percent were from urban areas and 36 % were from rural areas. Thirty-three percent of patients were illiterate. The mean disease duration was 9.54 ±5.76 years [2-22]. The mean DAS28 ESR was 3,88 ±1.34 [1.2-7.58]. All of our patients were taking conventional synthetic DMARDs. Seventeen percent of patients were on biological DMARDs. The majority of the patients (90%) reported that they respected the preventive measures. Twenty-two percent of patients had stopped their treatment because they were afraid of the covid-19. Twenty-eight patients had contracted the SARS-CoV-2. Seventeen percent of the patients reported that they didn't get vaccinated against covid-19. The reasons given by these patients were: presumed adverse events (53,3%), presumed inef-fciency (25%), no recommendation from their doctor (46,7%), fear that the vaccine would make RA worse (64,7%). For the vaccinated patients, the vaccines administered were: 63,6 % Pfzer BioNTech, 6,8% Oxford/AstraZeneca, 5,7% Moderna, 4,5% Janssen/Johnson & Johnson, 2,3% Sinovac-Coro-naVac and 17% unspecifed. The majority of the patients (72,7 %) received two doses,14,8 % one dose and 12,5% 3 doses. After vaccination, 73,9% of patients reported adverse events, such as pain at the site of injection (88,1%), fatigue (35,8%), headache (14,9%), fever (13,4%) and muscle/joint pains (4,5%). Only 1 patient had experienced rheumatic disease fare. Hesitancy about the COVID-19 vaccination was associated with low intellectual level (p=0.004) and rural origin (p=0.001).RA disease duration, DAS28-ESR, and treatments have no influence on the attitude of patients towards COVID-19 Vaccination (p > 0,05). Conclusion: The acceptance of COVID-19 vaccination by RA patients in our study is quite promising. The majority of patients tolerated their vaccination well, with rare RA fares up. These results should reassure rheumatologists and patients. Education and outreach efforts need to be continued, especially for illiterate people and those who live in rural areas.

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